1. |
Kimy
03:13
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Tu ne couches qu'avec des losers
Pour oublier que tu es riche et adulée
Par tous les hommes de ton entourage
Même le moindre de tes sourires
Dévoile ton appétence à ravager par ton propre corps
L'être le plus robuste et fier du biceps
Tes mots doux ne comportent qu'une seule phrase :
"Tu es mignon et je veux coucher avec toi"
Il serait possible de te satisfaire
Mais personne n'apprecie ton odeur
Kimy, Kimy, Kimy...
Seuls les sots et les timides
Se réveilleront gluants en pensant à toi
impossible pour quiconque de dire
De quelles couleurs sont tes yeux
Là où le va et vient de ta langue
Jamais ne s'apparentera à un langage oublié
Toute une vie trop sage et inofensive
Trop pour ne pas s'inventer un passé
Mais même les bonnes actrices
Ont toutes une technique de jeu
Kimy, Kimy, Kimy...
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2. |
Fantôme
05:48
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Dans la solitude des champs de béton
Dans la solitude des champs de carton
Ne rien regarder
Ne rien tenter d’apprivoiser
Avancer la tête haute
Et aucun coup d’œil intéressé
Vers le plaisir, la frénésie
Les courbes de toute une vie
L’âme en paix
Profiter du froid
Ne penser à rien
Absent au monde
Mais en soi bien plein
Indifférant face à l’éternelle ronde des inconnus
Confiant et serein
Penser à consulter un médecin
Rien que trois pâtés de maison
Rien de grave
Quand même chercher le point nébuleux
Mais il est absent
Et même le buraliste coléreux
Est aujourd’hui bienveillant
Comme si se ressentait une présence enfouie
Un simple fantôme qui veille sur nos épaules
La protection angélique
Face à tous les on dit
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3. |
Caution
05:47
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Hypnotisé par Vampira et sa petite fille tu largues les amarres
Tu abandonnes ton besoin de matérialisme et toute ta vie vole en éclats
Mais que feras-tu lorsque ta vieille proprio hargneuse t’aura foutu dehors ?
Que deviendras-tu lorsque la reine des vampires une fois ses mots croisés achevés
Te soldera à bas prix avec ton consentement ?
Tu étouffes, tu n’as plus personne à qui te confesser
C’est ce que tu voulais et tu ne regrettes rien
Et en secret les gens parlent de toi
De ton erreur et de ta déchéance certaine
Mais cela t’est bien égal et tout le monde te comprend :
Etre un bon dépressif requiert de la technique et pas mal de déni
En ce mois de décembre il te faut choisir entre tomber dans le puits
Ou retrouver cet isolement qui n’est bénéfique à personne sauf à toi
S’exiler loin de la ville maudite si seulement le fric le permettait
En finir avec les derniers jours et supporter les prochains
Si simplement apparaissait un incongru instinct de survie
Il ne suffit pas d’un miracle pour se tirer d’affaire
Mais d’un coup de bol qui requinque et enivre
Les journées ne sont plus noires mais grises
Rien à faire à part dormir le jour et divaguer la nuit
Dans le confort de l’isolement loin des chauves-souris et des sangsues
Ce n’est pas vivable mais au moins c’est retour à la case départ
Quelques vagues sursauts d’ambition durant deux, voire trois heures
Avant de tout balayer d’un revers dégouté
A quoi bon commencer quelque-chose lorsqu’on sait qu’on ne l’achèvera jamais ?
Et quelle force que de feindre la résurrection
La faire admettre chez tous alors que tu ne parles même plus de ton sujet de prédilection
Personne ne s’en rend compte, personne ne le devine
Tu ne te pleins dorénavant plus donc c’est tout bénef
Et chacun se félicite de ta présence parmi tous
Et chacun rigole de bon cœur avec toi
Mais tu aimerais assassiner le voisin d’en face
Qui passe ses journées à dire bonjour aux jeunes filles
Mais tu es obsédé par Simone Choule et Trelkovsky
Au point de continuellement balancer tes répliques favorites
Mais tu refuses de poser un doigt sur tes nouveaux jouets
Et même les anciens prennent la poussière
Mais tu ne cherches même plus à tirer un coup
Car il y a trop de vie dans la profondeur de l’acte
Tu portes bien le masque et chaque indice offert
Ne se comprend pas, ne titille rien et ne s’analyse guère
Trois boules de pétanque dans un sac à dos
Une étude approfondie des conditions techniques
Et une cicatrice éternelle pour les êtres chéris
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4. |
Querelles Noires
05:48
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Des liens se brisent, des rancœurs apparaissent, la jalousie fait son effet
Mais cela m’est bien égal car je sais que…
Je n’ai rien appris
Je n’ai rien compris
J’ai raté une leçon de vie
Mais pourtant grand Dieu j’en jouis
Qu’il doit être agréable et sans histoire de se vendre aux plus offrants
Abandonnant sans remord l’étincelle des débuts et se décontracter le soir
Au PMU
J’admire les carriéristes et les opportunistes
Car je sais depuis longtemps déjà que…
Je n’ai rien appris
Je n’ai rien compris
J’ai raté une leçon de vie
Mais pourtant grand Dieu j’en jouis
Cela provoque des heurts, des attaques
Des égos qui enflent et explosent
De l’incompréhension et des séjours en HP
Des radios du cerveau et des êtres à l’abandon
Mais que puis-je y faire si ce n’est avouer que…
Je n’ai rien appris
Je n’ai rien compris
J’ai raté une leçon de vie
Et à tous mes ennemis je dis
Grand Dieu comme j’en jouis
On ne dit pas non au matérialisme
On part voir ailleurs si peut-être
Il n’y a pas moyen de réussir sa vie
Et en cas d’échec tant pis car subsistera toujours la fierté d’avoir vécu
Le plus grand échec de tous les temps
Je n’ai rien appris
Je n’ai rien compris
J’ai raté une leçon de vie
Oh Dieu c’est vrai j’en jouis
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